Du financement pour des projets motivants
Vous avez en tête un projet de rêve pour mieux nourrir les élèves de votre école ? Toutefois, vous vous sentez surchargé par les mesures sanitaires actuelles et l’appel de projets à remplir d’ici le 10 décembre. Sachez qu’il s’agit d’un effort de planification à faire en ce moment, mais que vous aurez un an pour débuter la réalisation du projet. Vous n’êtes pas très habile dans la rédaction de projet ? N’hésitez pas à impliquer des collègues et des partenaires qui pourront vous aider à remplir le formulaire de dépôt. Sachez aussi qu’en tant qu’ambassadrice étoile 100°, je peux vous aider à réfléchir le projet et à en réviser la rédaction.
Le « dream team » du projet
Une personne du service de garde, du service alimentaire de l’école et du personnel enseignant ou TES; un parent, une nutritionniste en promotion de la santé (du réseau scolaire ou de la santé), un responsable d’un organisme communautaire. La direction de l’école n’a pas à faire partie de l’équipe du projet, mais elle doit s’en porter garante.
Des exemples de projets admissibles
Exemple 1 : un nouveau comptoir à salades
Le service de garde démarre un comptoir à salades qui est offert deux fois par semaine. Le service est effectué par quelques élèves, sous supervision d’une éducatrice. Les aliments sont achetés et préparés par une éducatrice et un parent bénévole. Une entente est faite auprès du marché public de la ville pour fournir les aliments frais. Le financement de l’appel de projets servira à se procurer les équipements pour entreposer, préparer et servir les aliments. Il servira aussi à payer la formation de manipulateur d’aliments et le permis d’exploitation du MAPAQ. Le comptoir à salades s’autofinance, car la salade-repas est vendue aux élèves à un prix qui couvre le coût d’achat des aliments.
Exemple 2 : plus d’aliments locaux au menu de la cafétéria
L’école collabore avec son service alimentaire afin d’intégrer davantage d’aliments frais et locaux à son menu. La cuisinière accepte de mettre au menu un comptoir à salades une fois par semaine et un repas chaud mettant en valeur les aliments de saison, une autre journée par semaine. La cuisinière est mise en contact avec un regroupement de fermiers de la région, ce qui l’aidera à élaborer son menu en fonction de la disponibilité des aliments. La cuisinière contactera aussi son distributeur actuel afin de s’assurer que les aliments qui seront utilisés pour ces deux jours de menu proviennent bien du Québec. Le financement servira à acheter les équipements nécessaires pour adapter la table chaude en comptoir à salades. De plus, le service de garde achètera du matériel pour animer des ateliers culinaires mettant en valeur les fruits et légumes du Québec et prévoira un budget pour faire une sortie avec les élèves dans une des fermes partenaires.
Exemple 3 : des collations gratuites de fruits et de légumes
Le service de garde remarque qu’une majorité d’élèves ont faim en après-midi car les lunchs apportés par ceux-ci sont souvent incomplets ou peu nutritifs. Pour combler ce besoin, le service de garde souhaite offrir une collation gratuite à base de fruits, de légumes et de produit laitiers. Pour financer l’achat des aliments, l’école utilisera l’allocation fournie par la mesure 15012 et fera la campagne de financement Écoles Enracinées. Celle-ci propose la vente de paniers de légumes biologiques cultivés par un fermier faisant partie du réseau des fermiers de famille d’Équiterre. Ce fermier pourra aussi fournir une partie des collations qui seront offertes aux élèves. Le financement de l’appel de projets servira à acheter les équipements pour aménager le local qui sera utilisé pour entreposer, préparer et distribuer les collations et pour animer des ateliers culinaires. Un groupe d’élèves sera mis à contribution pour préparer et distribuer les collations, sous la supervision d’une éducatrice. De plus, le personnel éducateur animera les ateliers thématiques d’Écollation tout au long de l’année. L’école s’inscrira aussi au Parcours Impulsion afin d’être bien accompagnée dans la planification de ce projet et d’évaluer la possibilité d’aménager une petite serre pédagogique sur le terrain de l’école.
Pourquoi mettre de l’avant les aliments locaux ?
Pour s’assurer que les élèves aient accès à des aliments frais et nutritifs et pour développer des pratiques écoresponsables et de saines habitudes alimentaires. De plus, en collaborant avec des fermiers et des producteurs du Québec, vous améliorez l’économie locale, en plus de favoriser des systèmes alimentaires plus durables. De plus, les élèves qui sont engagés dans la réalisation du projet scolaire augmentent leur estime d’eux-mêmes et leur sentiment d’appartenance à l’école. C’est toute la société qui en bénéficiera.
Pour s’outiller davantage, consultez :
Les outils de planification du guide pratique du soutien alimentaire en contexte scolaire Je goûte, j’apprends! Vous y retrouverez, entre autres, un tableau de planification du budget, un tableau de spécification et d’inventaire des équipements, un guide de menus et une liste d’utilisation des aliments selon les saisons et le calendrier scolaire.
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