Grossophobie et image corporelle : mieux intervenir pour le bien des élèves

Dès l’enfance, la grossophobie et l’insatisfaction corporelle causent des dommages au niveau de l’estime de soi, de la santé et du bien-être, ce qui en fait un véritable frein à la réussite éducative et au développement du plein potentiel des élèves.

En tant que personnel éducateur et technicien de la garde scolaire, vous avez un rôle à jouer dans la prévention de la grossophobie et la promotion d’une image corporelle positive.

LA GROSSOPHOBIE À L’ÉCOLE

La grossophobie, c’est tout comportement ou attitude qui stigmatise les personnes grosses. À l’école, elle peut se manifester de plusieurs façons :

PRÉJUGÉS À L’ÉGARD DU POIDS

• Les différentes formes corporelles ne sont pas toujours acceptées.
• Les stéréotypes à l’égard du poids sont nombreux.
• Le matériel éducatif peut parfois véhiculer des modèles de beauté peu diversifiés.

INSATISFACTION CORPORELLE

• 45 % des enfants de 9 ans sont insatisfaits de leur apparence (ISQ, 2002).

INTIMIDATION

• Le poids est l’une des principales sources de moqueries.

MILIEUX DE VIE PEU INCLUSIFS

• Les bureaux et les chaises ne sont pas toujours adaptés aux divers formats de corps.
• Le matériel sportif à taille unique et certaines activités physiques ne favorisent pas l’inclusion de toutes et tous.

POUR DES MILIEUX SCOLAIRES INCLUSIFS ET BIENVEILLANTS À L’ÉGARD DU POIDS

Les milieux de vie des enfants peuvent contribuer à prévenir la grossophobie et à promouvoir une image corporelle. Par exemple, il est nécessaire qu’ils soient exempts d’attitudes ou de comportements stigmatisants envers le poids ou l’apparence. Par ailleurs, en tant que professionnel(le), plusieurs petits et grands gestes sont à votre portée.

Charlène Blanchette et Hendrik Penida,
Association pour la santé publique du Québec

Lucie Laurin,
AQGS